jeudi 31 juillet 2014

Défendre Jacob de William LANDAY

Michel Lafon, 11/10/2012, 416 pages.
Lu du 28 au 31 juillet 2014.

Depuis vingt ans, Andrew Barber est procureur adjoint du comté de Massachusetts. Admiré par ses pairs pour sa combativité au tribunal, respecté de la communauté, il est aussi un père de famille heureux, veillant sur sa femme Laurie et leur fils Jacob. Quand un crime atroce secoue la quiétude de sa petite ville, c’est la foudre qui s’abat sur lui : son fils de 14 ans est accusé du meurtre d’un camarade de classe.
Andrew ne peut croire à la culpabilité de Jacob et va tout mettre en œuvre pour prouver son innocence. Mais à mesure que les indices à charge s’accumulent et que le procès approche, certaines révélations surgies du passé sèment le doute et menacent de détruire son mariage, sa réputation et sa foi en la justice. Le dos au mur, Andrew devra faire face au pire dilemme de sa vie : choisir entre la loyauté et la vérité pour défendre cet adolescent qu’il connaît si mal.

Mon avis : On pense mener une vie tranquille, avoir une petite famille unie et malgré un passé douloureux, on envisage l'avenir avec une certaine sérénité. Et puis, un jour, tout bascule. Un enfant meurt et on vous charge de l'enquête. Alors qu'une 1ère piste s'avance, on vous désaissit du dossier car finalement l'accusé n'est autre que votre propre enfant...
On ne peut imaginer pire tragédie pour un parent que de perdre son enfant. Il n'y a d'ailleurs pas de terme pour désigner un parent "orphelin", cela n'est pas dans l'ordre des choses.
Mais que peut-on ressentir lorsque votre enfant est accusé de ce crime ? Sur quels principes d'éducation, peut-on s'accrocher pour le défendre ? Connait-on finalement si bien les personnes qui composent notre famille, qui vivent dans notre foyer ?
Tant de questions avec lesquelles Andy, procureur adjoint et père de cet enfant que l'on accuse, se débat. Son propre passé et celui de son père ainsi que de son grand-père peut-il en être la cause ? Un effet ? Une conséquence ?
Un enfant grandit au travers de l'éducation de ses parents. Les notions de bien et de mal sont forcément abordées un jour ou l'autre. Mais est-ce que le mal se transmet ? Existe-t-il un gère du meurtre ?
Si j'ai pu apprécier les tours et détours que prend la propre enquête du père, le déroulé du récit sous la forme de procès m'a ennuyé. Il fut un temps où je dévorais les John Grisham et autres fan du genre, ce temps-là me semble bien révolu.
Néanmoins, sans vous la dévoiler, la fin laisse encore plus de questions que la couverture...





Avec ce titre, je valide la catégorie PRÉNOM du challenge :



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