lundi 30 septembre 2013

Meurtre pour rédemption de Karine GIEBEL


Pocket, 08/03/2012, 988 pages.
Lu du 15 au 30 septembre 2013.

Marianne, vingt ans. Les barreaux comme seul horizon. Perpétuité pour cette meurtrière.
Indomptable, incontrôlable, Marianne se dresse contre la haine, la brutalité et les humiliations quotidiennes.
Aucun espoir de fuir cet enfer, ou seulement en rêve, grâce à la drogue, aux livres, au roulis des trains qui emporte l'esprit au-delà des grilles. Grâce à l'amitié et à la passion qui portent la lumière au cœur des ténèbres.
Pourtant, un jour, une porte s'ouvre. Une chance de liberté.
Mais le prix à payer est terrifiant pour Marianne qui n'aspire qu à la rédemption...

Mon avis : Alors que Karine Giebel en a couvert 988 pages, les mots me manquent presque pour vous donner mon ressentit après cette lecture qui ne vous laisse pas indemne.
Une longue première partie vous fait découvrir l'univers carcéral, un milieu que je connais peu, même au travers des livres que j'ai lu. Les romans policiers, thrillers, ... finissent généralement là où commence celui K. Giebel. Des phrases courtes, des mots presque crus et un suspense qui monte doucement pour un final en apothéose. Le lecteur n'est pas ménagé, "âme sensible s'abstenir" pourrait presque être écrit sur la couverture.
A vingt ans, on pense aux garçons, on use plus ou moins les bancs des universités ou des écoles supérieures, parfois on a un ptit boulot. Marianne ne connaît rien de tout ça, sa vie s'est arrêtée il y a déjà des années. Et un jour, le peu qu'elle avait, le semblant de vie qu'elle croyait connaître, bascule et le monstre naît. Car l'être humain est comme ça, il oscille toujours en équilibre sur le fil que les Parques déroulent... Un évènement, un déclic, un rejet et il bascule d'un côté ou de l'autre. 
La toile de Karine Giebel se tisse lentement mais sûrement, les évènements s'entremêlent à vous en donner le tournis mais sans vous perdre, juste de quoi vous tenir en haleine et vous demander comment cela va-t-il bien pouvoir se finir. L'auteur se saisit du genre humain et le repousse dans ses derniers retranchements, à un point à peine imaginable mais pour mieux vous rendre accro ami(e) lecteur !!!



Avec cette auteure, je valide ma 1ère lettre, le G, de ce challenge :

Ce livre était au programme de notre Lecture commune du mois de septembre



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